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Profitez des soldes sur LVMH

Sans surprise, les valeurs du luxe payent un lourd tribut à la pandémie de coronavirus, y compris le numéro un mondial du secteur. Mais les investisseurs oublient un peu vite que la chute de la consommation pourra être rattrapée par la suite.

LVMH pixabay.com
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Le krach boursier qui se déroule sous nos yeux semble emporter tout sur son passage, y compris les fleurons de la cote. C’est ainsi que LVMH vient de perdre 30% en deux mois. En quelques semaines, ce sont 65 milliards d’euros de capitalisation qui se sont envolés. Une capitulation ? Probablement. Car autant les niveaux de valorisation du groupe de Bernard Arnault étaient exigeants précédemment, autant ils apparaissent à présent comme anormalement bas si l’on se projette dans l’après-crise sanitaire. Les prévisions du consensus FacSet font ressortir un bénéfice net par action de 17,86 euros pour le groupe en 2021. Une estimation capitalisée 16,6 fois dans les niveaux actuels, alors que le multiple historique des dix dernières années se situe plutôt sur les 22. Sur ce seul argument, le potentiel de revalorisation du titre LVMH en instantanée s’élève à une trentaine de pourcents, sachant que le potentiel de croissance bénéficiaire apparaît considérable à l’avenir. Les leviers sont bien identifiés. Il s’agit de l’appétit insatiable des consommateurs de la sphère émergente pour les articles de luxe (montée en puissance des classes moyennes et supérieures dans ces pays), de l’essor du e-commerce et de l’engouement des jeunes pour les marques haut de gamme. Avec la puissance de son portefeuille, sa capacité d’investissement et son réseau commercial mondialisé, LVMH fait partie des acteurs les mieux positionnés pour épouser ces tendances de fond. D’autant que les acquisitions (Tiffany est la dernière en date) apportent un catalyseur supplémentaire. Le groupe a déjà fait la preuve de sa capacité à intégrer harmonieusement d’autres maisons dans son dispositif.

Un premier trimestre à la trappe

Alors oui, l’avenir s’annonce assez sombre à court terme. Touchée en premier par l’épidémie de coronavirus, la Chine devrait voir sa croissance revenir à près de zéro (s’il y en a) au premier trimestre 2020. Commerces, rues et transports ont été désertés depuis le début de l’année, entraînant la paralysie économique de la deuxième économie mondiale, pourtant clé pour la filière du luxe. Et que dire des autres pays contaminés par Covid-19, également contraints de prendre des mesures radicales pour venir à bout de la propagation (incontrôlable ?) du virus. Les flux touristiques en prennent un sérieux coup ce qui, là aussi, pénalise les acteurs du luxe. Bref, les résultats des trois premiers mois de l’année (et sans doute ceux du deuxième trimestre) vont être en net repli. Est-ce si grave ? Pas forcément. D’abord, LVMH et ses concurrents réalisent traditionnellement environ 40% de leurs ventes sur le premier semestre, le gros de l’activité se concentrant sur la deuxième moitié de l’année. Ensuite, le nouvel an chinois a été cette fois assez précoce, ce qui aura permis aux firmes de luxe de sauver un peu les meubles. Enfin, et c’est là le point plus important, le retard pris en ce début d’exercice est rattrapable. Une fois la crise sanitaire terminée, les consommateurs auront sans doute à cœur de croquer la vie à pleine dent et donc de se faire plaisir. C’est ce qui s’était passé après la crise du Sras en 2003. Pour l’ensemble de ces motifs, nous sommes d’avis de saisir le trou d’air actuel pour mettre LVMH en portefeuille à bon compte. Dans quelques mois, la fenêtre de tir actuelle sur la première capitalisation française pourrait en effet apparaître comme une opportunité historique.

Notre conseil : achetez ou renforcez LVMH, un titre qui figure dans notre sélection d’actions françaises. Code Isin : FR0000121014.

Conseils sur LVMH

Tous les conseils
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Une performance de 30% sur LVMH en 3 semaines avec un stability

Toujours handicapé par les restrictions de flux touristiques en Europe, le leader mondial du luxe ne devrait pas racheter le célèbre joaillier américain Tiffany avant fin novembre. Un stability permet d'espérer un gain important de 30% en trois semaines seulement mais non sans risque.

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Une performance de 26% en deux mois sur LVMH avec un stability

Avec la crainte d'une deuxième vague du coronavirus, le titre du leader mondial du luxe est à la peine. Si les qualités exceptionnelles du groupe de Bernard Arnault ne sont pas remises en cause sur le moyen terme, l'incertitude à court terme est susceptible d'engendrer de la volatilité. Un stability permet de miser sur le dossier avec un potentiel de gain de 26% à la clé en seulement deux mois.

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Un gain de 7% en sept mois sur LVMH avec un bonus cappé

Première capitalisation boursière en Bourse de Paris, le titre de ce géant mondial du luxe souffre des craintes de la crise sanitaire. Ses fondamentaux sont loin d'être remis en cause et portent sur un portefeuille de marques uniques et sur une forte demande pour les articles de luxe. Un bonus cappé permet de prendre position sans trop de risque.

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LVMH reste confiant malgré le Coronavirus

Le numéro un mondial du luxe a publié des résultats record en 2019 malgré un léger ralentissement de sa croissance au dernier trimestre lié à des facteurs techniques. Son président Bernard Arnault veut rester serein malgré le coronavirus, alors que la demande pour les produits de luxe reste soutenue.

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