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Esker : une prime à la visibilité très élevée

Cet éditeur de logiciels de dématérialisation de documents comptables en mode cloud ne connait pas la crise. Le titre évolue à ses records historiques et le groupe vise pour cette année une croissance d’au moins 10% de son chiffre d’affaires assorti d’une rentabilité stabilisée. Des arguments chèrement payés.

Toutes les entreprises ne sont pas égales devant la crise sanitaire. Grâce à une forte récurrence de son chiffre d’affaires (80%) liée à des contrats moyen terme, une forte adaptabilité de ses effectifs qui ont basculé en télétravail et une offre de logiciels de dématérialisation de documents comptables (factures) en mode cloud (hébergement des données à distance -90% de l’activité-), Esker démontre une formidable capacité à tirer parti de cet environnement inédit. Son positionnement répond parfaitement à la problématique de ses clients qui est de continuer à gérer à distance l’administration et la gestion de leurs finances. Un signe ne trompe pas : le début d’année s’est inscrit dans le prolongement du dernier exercice avec une forte croissance de 17% du chiffre d’affaires à 28,2 millions tirée par le cloud (+21%) et par les continents asiatique et des Amériques. Même constat concernant la dynamique commerciale. Le groupe ne percevait pas fin mars de rupture de tendance et disposait d’un stock de projets représentant une visibilité d’environ 4 mois de chiffre d’affaires. 

Une forte régularité de la délivrance des performances financières

Dès lors, Esker n’hésite pas à livrer des perspectives sur l’exercice et table sur une croissance organique de son chiffre d’affaires de l’ordre de 10% et sur une marge opérationnelle courante voisine de l’an dernier (12,2%). Cela conduit le consensus de marché à anticiper un volume d’activité de 115 millions (contre 104,2 millions l’an dernier) et un résultat opérationnel courant de 14,4 millions (contre 12,7 millions en 2019) et un bénéfice net de 10,8 millions (après 9,74 millions l’an dernier). Pour 2021, une accélération de la dynamique est espérée avec une augmentation de 24% du profit opérationnel courant à partir d’un volume de revenus en hausse de 15% et un résultat net appelé à s’apprécier de 26%. Ces hypothèses sont valorisées à 61,7 et 49 fois, ce qui est très cher même en tenant compte de la solidité du bilan de l’entreprise qui, à fin mars, disposait d’une trésorerie nette de 19,9 millions représentant 3% de la capitalisation boursière. A l’exception de 2013, Esker témoigne d’une grande régularité dans la progression de ses indicateurs financiers et cette visibilité se paie au prix fort. Indépendamment de la qualité du dossier, la prime nous semble aujourd’hui malgré tout trop élevée pour pouvoir recommander le titre à l’achat. 

Notre conseil : restez à l’écart d’Esker (code : FR0000035818).

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