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Esker : une surperformance durable?

Recommandé ici même sur ce site le 16 octobre en « conseil du jour » à un cours de 59,10 euros, le titre de cet éditeur de solutions de dématérialisation de documents…

Recommandé ici même sur ce site le 16 octobre en « conseil du jour » à un cours de 59,10 euros, le titre de cet éditeur de solutions de dématérialisation de documents en mode cloud (c’est à dire à distance) et en mode Saas (utilisation des logiciels en fonction de la demande du client) résiste remarquablement bien à la correction des marchés. Son repli de 2,5% par rapport à notre conseil d’achat est limité par rapport à celui de 12,8% de son indice de référence, le CAC Small 90, sur la même période. Très cher avec des multiples de 36 et 30,5 fois ses profits pour cette année et 2019 (contre un ratio moyen de 26,9 fois sur la période 2012-2017), le groupe dispose de sérieux atouts pour tirer son épingle du jeu dans un environnement bourré d’incertitudes à la fois politiques et conjoncturelles. Très international (deux tiers des revenus en-dehors de France) dont 40% aux Etats-Unis, le groupe offre à ses clients la possibilité de réaliser des économies et gagner en productivité grâce à des solutions de dématérialisation de documents (factures, bon de commandes) et le mode Saas (utilisation à la demande) présente l’avantage d’apporter une forte récurrence du chiffre d’affaires (85% de l’activité). 

Preuve de l’attractivité de ce business modèle, la société a délivré au troisième trimestre une croissance organique de 16% de ses revenus et de 17% en cumulé à fin septembre. Sur l’ensemble de l’exercice, la trajectoire de la rentabilité opérationnelle courante ne devrait pas s’éloigner de la performance du premier semestre (15,6%). La forte dynamique commerciale des neuf premiers mois (hausse de 59% des contrats en valeur) permet à la société de se montrer d’ores et déjà confiante pour 2019. Le marché table sur la période 2018-2022 sur une croissance moyenne de 14% par an du chiffre d’affaires assortie d’une rentabilité d’au moins 15%. 

Peu de sociétés offrent autant de visibilité sur un horizon moyen terme et cet atout a un prix élevé qu’il convient malgré tout d’apprécier au regard de la trésorerie nette de la société de 14,4 millions à fin septembre qui représente à elle-seule 4,5% de la capitalisation boursière. 

Aussi recommandons-nous à nos abonnés déjà en position sur le titre de le conservez et de le renforcer en cas d’excès à la baisse. Les autres commenceront à l’acheter vers 54 euros.

Notre conseil : conservez Esker (code : FR0000035818).

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Nos performances

Voici le tableau exhaustif des performances des recommandations de La Lettre de la Bourse depuis le dernier rajeunissement du site intervenu en octobre 2017.

Neurones. Pixabay.com

Esker, le prix de la résilience et de la visibilité

Grâce à son offre de logiciels de dématérialisation de documents comptables en mode Saas, cet éditeur répond parfaitement à la problématique de ses clients soulevée par la crise sanitaire avec le basculement des équipes en télétravail. Avec un bilan sans dette et une excellente visibilité, le dossier réunit de rares atouts. Mais il est loin d'être donné.

Esker : une prime à la visibilité très élevée

Cet éditeur de logiciels de dématérialisation de documents comptables en mode cloud ne connait pas la crise. Le titre évolue à ses records historiques et le groupe vise pour cette année une croissance d'au moins 10% de son chiffre d'affaires assorti d'une rentabilité stabilisée. Des arguments chèrement payés.

Esker : encore du potentiel?

Au plus haut historique et déjà en hausse de 12% depuis le début de l'année, cet éditeur de logiciels de dématérialisation de documents en mode cloud a dévoilé un chiffre d'affaires annuel meilleur que prévu et dispose d'une excellente visibilité. Des atouts déjà bien valorisés?

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