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Esker, le prix de la résilience et de la visibilité

Grâce à son offre de logiciels de dématérialisation de documents comptables en mode Saas, cet éditeur répond parfaitement à la problématique de ses clients soulevée par la crise sanitaire avec le basculement des équipes en télétravail. Avec un bilan sans dette et une excellente visibilité, le dossier réunit de rares atouts. Mais il est loin d’être donné.

Neurones. Pixabay.com
Neurones. Pixabay.com

Pour des raisons de valorisation, nous avions recommandé à tort de rester à l’écart d’Esker lors de la dernière analyse du dossier publiée sur ce site le 18 juin. L’action valait à l’époque 116 euros. Elle s’est depuis appréciée de 29,1% inscrivant même un record historique le 2 septembre à 155,8 euros. La raison de cette performance exceptionnelle réside dans le positionnement de cet éditeur de logiciels. En proposant des solutions de dématérialisation de documents comptables en mode cloud (hébergement à distance) et en mode Saas (facturations en fonction de l’utilisation), Esker répond à une tendance de fond des entreprises consistant à basculer sur le numérique pour réaliser des économies (l’entreposage de documents, le coût du papier, moins de personnel) mais également à la problématique du travail à distance soulevée par cette crise sanitaire. Son business model est donc très pertinent et vertueux avec des contrats moyen terme offrant une forte récurrence du chiffre d’affaires (80%). Le premier semestre en a apporté la preuve avec une progression de 8,2% des revenus à 54,2 millions et un recul limité de 14,1% du résultat d’exploitation à 6,2 millions qui a pâti d’une baisse au deuxième trimestre de la partie variable des facturations dépendante de l’utilisation des logiciels. Pour autant, la marge est restée à un niveau très correct de 11,4% tandis que le résultat net est demeuré stable à 5,4 millions. 

Vers une rentabilité proche de celle de l’an dernier

Le plus encourageant est le rebond du chiffre d’affaires et de la dynamique commerciale au troisième trimestre. Les revenus ont augmenté de 7% à 27,1 millions, tirés par le mode Saas (+14% en organique) et les prises de commandes sont en croissance de 11% en cumulé à fin septembre pour s’établir à 21,3 millions. Elles représentent un peu moins d’un trimestre d’activité et offrent suffisamment de visibilité à la direction sur la fin de l’année pour confirmer les objectifs de l’exercice. Ils visent une croissance organique du chiffre d’affaires proche de 9% et une marge d’exploitation sensiblement comparable à celle de l’an dernier (12,2%). Côté bilan, Esker n’a pas de soucis à se faire avec une trésorerie nette de 25,2 millions à fin septembre et des fonds propres de 60,5 millions. Pour 2021, la trajectoire de croissance des profits devrait réaccélérer. 

Reste que les nombreux atouts du dossier ont un prix. Celui-ci est loin d’être donné avec des multiples de 67,8 et 53,7 fois les résultats estimés pour 2021 et 2022, même en tenant compte de la trésorerie nette de la société de 25,2 millions qui représente 3% de la capitalisation boursière. L’idéal serait de guetter un reflux vers 135 euros pour initier une position à l’achat. 

Notre conseil : attendre un repli à 135 euros pour acheter Esker (code : FR0000035818) pour viser un objectif de cours de 170 euros.

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