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Chargeurs n’a pas épuisé son potentiel

Ce spécialiste de la protection temporaire des surfaces, de l’entoilage, des textiles techniques et du négoce de la laine fait preuve d’une bonne capacité d’adaptation au nouveau contexte sanitaire. Sa résilience face à la crise est aussi remarquable. Des qualités qui devraient permettre au titre de prolonger son rattrapage.

Chargeurs Pixabay.com
Chargeurs Pixabay.com

Si les fondamentaux finissent toujours par s’imposer en Bourse, le parcours récent de Chargeurs confirme largement ce principe. L’action de ce groupe industriel et textile diversifié a plus que doublé depuis ses planchers de la mi-mars. En marge des phénomènes spéculatifs, les investisseurs rendent enfin justice aux qualités d’un groupe qui se permet le luxe de confirmer ses objectifs annuels en pleine crise sanitaire. Certes, la firme de Michaël Fribourg n’est pas immunisée contre l’épidémie et ses conséquences économiques. Mais elle bénéficie d’une très grande profondeur de débouchés. Ses activités sont variées et vont de la protection temporaire des surfaces aux services aux musées, en passant par l’entoilage, des textiles techniques et le négoce de la laine. Mais là où Chargeurs a marqué des points, c’est sur sa réactivité. Très rapidement, la société s’est organisée pour continuer à fonctionner malgré le contexte épidémique. Mieux encore, elle a réorienté sa production vers des produits dédiés à l’urgence sanitaire. Masques de protection, gel hydroalcoolique, films antibactérien et tunnels de décontamination sont fabriqués à une échelle industrielle par plusieurs sites du groupe. Fort de cette gamme, Chargeurs pourra compenser le manque à gagner attendu sur ses activités historiques.

De multiples décorrélés de la dynamique de croissance réelle

C’est ainsi que, à l’occasion de la publication de son chiffre d’affaires pour le premier trimestre, ses dirigeants ont réitéré l’objectif d’atteindre des revenus de 750 millions d’euros en année pleine, avec un accroissement de la marge opérationnelle des activités par rapport à 2019. Avec la croissance embarquée liée aux dernières acquisitions réalisées, dont bien sûr l’intégration de D&P, spécialiste des services clés en main aux musées, Chargeurs ne devrait avoir aucun mal à remplir ses engagements. Cette dernière emplette représente en effet un chiffre d’affaires estimé de 45 millions de dollars pour 2020. Tout aussi engageant, le groupe français a réaffirmé la validité de sa feuille de route, laquelle prévoit un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros à fin 2021 en année pleine, combiné à une marge opérationnelle normative de 10%. Côté bilan, l’endettement net est loin d’être excessif : il s’élevait à 122,4 millions d’euros à fin 2019, soit 0,5 fois les capitaux propres. Cela laisse de la marge pour boucler de nouvelles opérations de croissance externe et le paiement du dividende, au demeurant confirmé. L’excellente visibilité dont jouit Chargeurs mériterait des multiples de valorisation de bon niveau. Avec une capitalisation d’environ 400 millions d’euros, soit 0,4 fois les ventes anticipées l’an prochain, on est loin du compte. Si le récent rebond devrait laisser place à une pause bien méritée, nous pensons que le potentiel d’appréciation est loin d’être achevé.

Notre conseil : on saisira la prochaine séquence de prises de bénéfices pour monter dans le train, le cas échéant. Achetez Chargeurs à 16,50 euros pour miser sur un retour à 20 euros dans les douze prochains mois. Code Isin : FR0000130692.

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