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Notre conseil sur Arkema

Introduite en bourse avec succès en juin 2006, cette ancienne filiale de Total, spécialisée dans la Chimie, fait partie des satisfactions de la saison des résultats du deuxième trimestre. La…

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Arkema – Pixabay.com

Introduite en bourse avec succès en juin 2006, cette ancienne filiale de Total, spécialisée dans la Chimie, fait partie des satisfactions de la saison des résultats du deuxième trimestre. La performance récompense tout le travail entrepris ces dernières années par le patron Thierry Le Hénaff et ses équipes pour rééquilibrer le positionnement géographique du groupe désormais à plus des deux tiers en-dehors d’Europe (aux Etats-Unis et en Asie) et réduire sa sensibilité à l’évolution des cycles économiques en renforçant son exposition aux métiers de la chimie de spécialités (adhésifs, matériaux avancés, thiochimie) grâce aux acquisitions structurantes de Bostik en 2015 et de Den Braven en 2016. La stratégie porte ses fruits puisque pour la première fois de son histoire, le groupe a vu son excédent brut d’exploitation dépasser le seuil des 400 millions au deuxième trimestre. Abstraction faite des effets de change particulièrement négatifs, l’excédent brut d’exploitation s’est apprécié de 12,6% à 430 millions à partir d’un chiffre d’affaires en hausse de 6,7% à 2,27 miliards, faisant ressortir un gain de 0,8 point de la marge à 18,9%. Le plus remarquable est que l’ensemble des trois métiers d’Arkema -matériaux haute de performance, spécialités industrielles et coating solutions (résines et monomères acryliques) ont contribué à cette amélioration de la rentabilité et ce dans, un environnement pourtant défavorable de renchérissement du prix des matières premières (pétrole). Le groupe démontre ainsi sa capacité à imposer ses prix de vente. Au niveau du bilan, la génération de flux de trésorerie permet de maintenir un niveau d’endettement net très raisonnable limité à 29% des fonds propres et offre au groupe une marge de manoeuvre considérable pour continuer de saisir des opportunités de croissance externe. 

Nullement inquiet à ce stade de la montée des tensions commerciales entre les Etats-Unis et le Chine, le groupe fait preuve d’agilité et profite de son envergue internationale pour limiter les flux commerciaux entre ces deux pays notamment dans le domaine des plastiques techniques en produisant directement sur place. Cela ne l’empêche pas de se montrer confiant sur la suite de l’exercice même s’il reste vigilant et de réviser en hausse ses perspectives. Il table ainsi sur une progression de l’ordre de 5% de son excédent brut d’exploitation pour l’ensemble de l’année (contre une stabilité initiale). 

Non loin de ses records historiques de 112,90 euros inscrits le 24 avril 2018, le titre affiche un parcours remarquable sur un an (+11%) et trois ans (+47%). Pour autant, sa valorisation demeure très raisonnable à 12,2 et 11,6 fois au regard d’un ratio moyen de 14,3 fois observé sur les six derniers exercices. Aussi ne nous paraît-il pas trop tard pour s’intéresser à ce très beau dossier. 

Notre conseil : achetez Arkema à 106,25 euros (code : FR0010313833) pour viser un objectif de cours de 127 euros.

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