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Notre conseil sur Orange

Alors qu’il avait nettement surperformé les indices boursiers en 2018, le titre Orange a bien mal débuté l’année 2019 en perdant déjà près de 5% de sa valeur. Deux explications…

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Alors qu’il avait nettement surperformé les indices boursiers en 2018, le titre Orange a bien mal débuté l’année 2019 en perdant déjà près de 5% de sa valeur. Deux explications peuvent être avancées : d’une part, le retour à un certain appétit pour le risque a incité les investisseurs à délaisser les dossiers les plus défensifs pour se positionner sur ceux qui avaient été excessivement massacrés l’an dernier. Ensuite, le président, Stéphane Richard, a indiqué il y a quelques semaines que son groupe ne serait pas à l’origine d’une consolidation du secteur en France, si jamais il devait y en avoir une, ce qui a fait retomber un peu la spéculation. En ce qui concerne ce deuxième point, la situation n’est pas pour autant figée. Si Orange ne sera pas à l’origine de la consolidation de son secteur, il peut malgré tout y participer indirectement et profiter des avantages permis par la concentration, notamment à travers une baisse de l’intensité concurrentielle entre opérateurs, alors que la France est l’un des marchés les plus compétitifs. En attendant, Orange pourrait jeter son dévolu sur l’opérateur espagnol, Euskaltel, avec lequel il entretient déjà de bonnes relations à travers la location de son réseau mobile. Une opération qui serait considérée pertinente par la plupart des analystes financiers.

Même sans consolidation du secteur, Orange a démontré sa capacité à renouer avec la croissance de son chiffre d’affaires en France en se différenciant de ses concurrents par la qualité de ses services permise par des investissements soutenus et en proposant des offres groupées (internet fixe et mobile) qui rencontrent un certain succès. A l’international (Espagne, Afrique et Moyen Orient), l’accélération de la 4G contribue parallèlement au développement du chiffre d’affaires. Raison pour laquelle la progression de l’excédent brut d’exploitation en 2018 a été supérieure à celle de 2017. Orange peut même tabler sur une amélioration de son résultat et de son cash-flow sur les deux prochaines années. En signe de confiance, la direction s’est déjà engagée au augmenter le dividende au titre de l’exercice 2018 en le portant de 0,65 à 0,70 euro par action, de sorte que le rendement prévisionnel du titre dépasse 5%. Ce rendement parait aujourd’hui pérenne. Avec un multiple de capitalisation inférieur à 12 fois les profits attendus en 2019 et une valeur d’entreprise à peine égale à 5,5 fois l’excédent brut d’exploitation, le titre apparait bon marché et offre un profil défensif certain, eu égard à la récurrence des activités, dans un contexte de marché qui devrait rester chahuté.

Notre conseil : achetez Orange à 13,10 euros pour viser 15,50 euros. Code Isin : FR0000133308.

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