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Cet acteur mondial spécialisé dans l’ingénierie et les projets clé en main dans le secteur du pétrole et du gaz commence à bénéficier d’une inflexion de tendance au niveau des…

Cet acteur mondial spécialisé dans l’ingénierie et les projets clé en main dans le secteur du pétrole et du gaz commence à bénéficier d’une inflexion de tendance au niveau des prises de commandes. Même si les comptes continueront d’être affectés jusqu’en 2018, le titre paraît excessivement sanctionné puisqu’il décote de 28% sur les fonds propres de la société alors que la trésorerie nette représente un tiers de la capitalisation boursière.

A l’instar du secteur des équipementiers du secteur pétrolier, le titre de cet acteur mondial spécialisé dans l’ingénierie et les projets clés en main, née de la fusion en début d’année du français Technip et de l’américain, FMC, n’a toujours pas profité de la reprise pourtant sensible des prix du baril à plus de 60 dollars. Le titre accuse en effet un recul important de 35% par rapport à un premier cours coté le 17 janvier autour de 34 euros. Il est vrai qu’il a souffert en début d’année d’un manque de performances historiquement dans un contexte encore déprimé et incertain des prix du pétrole et d’une révision des comptes du premier trimestre suite à des problèmes comptables après la fusion. 

L’industrie pétrolière étant à cycle long, le groupe continue de voir ses profits et son chiffre d’affaires s’effriter. Ce fut encore le cas au troisième trimestre à l’issue duquel le volume d’activité pro-forma (en intégrant l’américain FMC) s’est contracté de 17,8% à 4,1 milliards de dollars tandis que le bénéfice d’exploitation a chuté de 31,9% à 316 millions, reflétant une dégradation de 1,6 point de la marge à 7,6%. Quant au bénéfice net, il a été pénalisé par des frais de restructuration liés à la fusion pour ressortir en net retrait de 63% à 121 millions. Il ne faut pas attendre d’inversion sur les comptes avant 2019. Le groupe a d’ores et déjà donné des objectifs pour 2018 faisant état d’une nouvelle baisse du chiffre d’affaires compris entre 11,8 et 12,6 milliards (après 15,1 milliards espérés cette année) et d’un excédent brut d’exploitation attendu autour de 1,5 milliard (contre 2 milliards pour cette année). 

Mais davantage que les comptes en eux-mêmes qui représentent une photo de la situation de l’entreprise à l’instant t, le marché est surtout sensible à l’évolution des prises de commandes. Et de ce point de vue, la tendance est à l’amélioration puisque les affaires nouvelles ont progressé de 64,5% à 7,2 milliards de dollars à fin septembre, permettant de stabiliser le carnet à 13,9 milliards, ce qui représente un peu moins d’un an de chiffre d’affaires. Pour le management, la dynamique commerciale continuera d’augmenter en 2018. 

Même si les conditions de rentabilité des nouveaux contrats sont sans doute moins favorables qu’en haut de cycle en 2014, la reprise des investissements est un vrai signal qui ne nous semble pas aujourd’hui intégré par le marché. TechnipFMC reste profitable en bas de cycle contrairement à des équipementiers comme Vallourec et continue de générer des flux nets de trésorerie positif. Or le titre affiche une décote de 15% par rapport à des fonds propres espérés en fin d’année à 14,8 milliards de dollars sachant que la trésorerie nette de la société de 3,4 milliards estimés fin décembre représente déjà à elle-seule 27% de la capitalisation boursière. 

Dans la mesure où nous tablons en 2018 sur une fermeté des prix du pétrole au-dessus de 50-55 dollars, il nous semble intéressant de commencer à revenir sur le dossier.

 

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