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Notre conseil sur Lacroix

La publication des comptes de l’exercice 2017/2018 (clôture au 30 septembre), en pleine crise boursière à la fin de l’année dernière, n’a pas suscité de réactions particulières chez les investisseurs,…

Signaux Girod Pixabay.com
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La publication des comptes de l’exercice 2017/2018 (clôture au 30 septembre), en pleine crise boursière à la fin de l’année dernière, n’a pas suscité de réactions particulières chez les investisseurs, qui avaient pris connaissance du chiffre d’affaires quelques semaines plus tôt. Comme prévu, l’activité a ralenti en fin d’exercice en raison d’une base de comparaison élevée dans les équipements d’infrastructure routière et la télégestion, mais aussi à cause des perturbations provoquées par le changement de normes d’homologation des voitures en Europe, sachant que la filiale dédiée à l’électronique réalise la moitié de ses ventes avec le secteur automobile. Au final, les facturations du groupe ont malgré tout progressé de 6,1% sur un an pour atteindre 468,3 millions d’euros. La bonne nouvelle est que Lacroix a été capable d’améliorer sensiblement sa rentabilité malgré la hausse des moyens alloués au marketing et à l’innovation afin de faire basculer la société dans le « smart world » (mobilité intelligente, environnement intelligent, industrie intelligente). Le résultat opérationnel courant a ainsi bondi de 21,1% à 15 millions d’euros, faisant ressortir une marge de 3,2%, en amélioration de 0,4 point. Et si le bénéfice n’a progressé dans le même temps que de 2,2% à 8,2 millions d’euros, c’est à cause d’une charge exceptionnelle de 2,6 millions d’euros liée à une condamnation sur un litige ancien de plus de 10 ans. Sans cet élément, le bénéfice aurait approché 10 millions d’euros.

La direction a donné quelques indications pour le nouvel exercice qui se déroule dans un environnement toujours incertain et elle semble confiante sur la perspective d’une nouvelle année de croissance de l’activité grâce aux investissements réalisés et aux nouveaux marchés conquis. Si la principale division du groupe, l’électronique, devrait encore subir l’impact du changement de normes d’homologation dans l’automobile sur le premier trimestre, elle devrait par la suite bénéficier d’une normalisation de la situation. Quant à l’activité historique d’équipements en des infrastructures routières (panneaux de signalisation etc…), elle est certes restée déficitaire l’an dernier à hauteur de 1,1 million d’euros, mais elle a réduit sa perte de 1 million et devrait approcher l’équilibre cette année. Au final, le chiffre d’affaires est attendu à 495 millions d’euros et le résultat opérationnel courant à 17 millions. Nous tablons dans ces conditions en première approche sur un bénéfice à 10,9 million d’euros compte tenu de la non-récurrence des charges exceptionnelles de 2018.

Cette prévision est capitalisée seulement 7 fois sur la base des cours actuels, ce qui est très bon marché au regard du potentiel d’amélioration du chiffre d’affaires et des résultats. La direction s’est fixé pour objectif de hisser le chiffre d’affaires à 525 millions d’euros à l’horizon 2020, notamment à l’aide d’acquisitions, tandis que le résultat opérationnel pourrait monter dans le même temps jusqu’à 20 millions d’euros. Lacroix a les moyens de ses ambitions. Son endettement net à la fin du dernier exercice ne représentait que 34% des fonds propres. Notons enfin que la capitalisation boursière décote injustement de 22% par rapport à ces fonds propres et que le titre procure un rendement très correct de 3,6% sur la base du dividende de 0,72 euro par action prochainement proposé.

Notre conseil : achetez Lacroix à 19 euros pour viser 23 euros. Code Isin : FR0000066607.

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