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Bilendi : quelles perspectives?

Ce panéliste européen a dévoilé des comptes annuels très corrects et démontre la pertinence de son business model axé sur un effet volume et une structure de coûts fixes assez légère. Mais la chute de la publicité devrait peser sur les perspectives de l’année.

Contrôlé à 11,4% du capital par Marc Bidou, Bilendi vient de publier des comptes annuels globalement en ligne avec les attentes. A partir d’un chiffre d’affaires déjà connu en progression de 10,5% à 32,4 millions tirée par l’intégration de la filiale espagnole Via et une dynamique interne de 6,2%, l’excédent brut d’exploitation s’est apprécié de 16,7% à 5,93 millions d’euros et reflète un gain de 1 point de la rentabilité à 18,3%. Freinée par une augmentation du poste des amortissements en raison d’un effort d’investissement dans l’outil informatique de la société, la croissance de 12,8% du bénéfice d’exploitation à 3,69 millions témoigne d’une bonne absorption de la structure de coûts essentiellement constituée des frais de personnel et des plateformes de collecte et d’analyse des données pour le compte des groupes d’enquête et d’études d’opinion comme le français Ipsos, Kantar ou Gfk. Enfin, le bénéfice ressort à 2,15 millions en augmentation de 10,2%. A noter que la société fonctionne en fonds de roulement structurellement négatif, ce qui lui permet d’avoir un solide bilan doté à la fin de l’année dernière d’une trésorerie nette de 1,65 million pour des fonds propres de 20,62 millions. 

Un bilan vierge de dettes

De quoi continuer de saisir des opportunités de croissance externe pour renforcer ses positions en Europe et accélérer son développement en vue de remplir ses ambitions. Celles-ci visent à un horizon de trois ou quatre ans un chiffre d’affaires et une marge brute d’exploitation de l’ordre de 20% à 25% (contre 18,3% l’an dernier). Reste que la crise sanitaire introduit une forte incertitude dans l’immédiat sur les perspectives de la société. Son atout est qu’elle est en mesure de fonctionner grâce à un outil informatique performant permettant aux salariés de télétravailler depuis chez eux. En revanche, la paralysie de l’économie ne devrait pas inciter les clients à commander des enquêtes d’opinion en vue de cibler leurs dépenses de publicité. Raison pour laquelle les deuxième et troisième trimestres de Bilendi risquent d’accuser le coup. Fortement heureusement, la structure financière saine de la société devrait lui éviter un stress de liquidité. Il nous semble trop tôt pour renforcer les positions sur un titre que nous avions recommandé de conserver dans une analyse postée sur ce site le 2 mars.

Notre conseil : conservez Bilendi (code : FR0004174233). 

Conseils sur Bilendi

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Bilendi confiant sur la fin de l’année

Ce panéliste européen a subi au deuxième trimestre un brutal coup d'arrêt de son activité en raison de la crise sanitaire qui explique la dégradation de ses comptes semestriels. Pour autant, une forte reprise de la croissance était escomptée cet été et le groupe confirme ses objectifs de montée en puissance à plus long terme.

Bilendi s’en sort bien

Ce panéliste européen chargé de collecter les données pour les groupes d'enquêtes d'opinion a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires un peu au-dessus des attentes grâce à un bon dernier trimestre. Les hypothèses de profits sont validées. Le titre n'est pas très cher avec une dimension spéculative.

La valorisation de Bilendi perfectible

Sous pression en Bourse depuis 6 mois, ce panéliste européen s'apprête pourtant à boucler un exercice 2019 très correct et sa montée en puissance n'est pas remise en cause même si le conflit opposant son président fondateur avec l'autre actionnaire Qwamplify freine son changement de dimension.

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