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Achetez Voltalia à 10,35 euros

Le manque de catalyseurs dont souffre le titre de cette affaire d’énergies depuis six mois offre l’opportunité de redécouvrir le dossier. Evoluant sur un secteur très porteur et voué à…

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Le manque de catalyseurs dont souffre le titre de cette affaire d’énergies depuis six mois offre l’opportunité de redécouvrir le dossier. Evoluant sur un secteur très porteur et voué à la concentration, le groupe a de grosses ambitions à un horizon 2 à 3 ans. A 14,1 fois les profits attendus en 2019, le titre n’est pas très cher.

Contrôlé à 70% par la famille Mulliez, également propriétaire des marques Auchan et Décathlon, Voltalia est spécialisé dans la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables multi-sources (éolien, solaire, hydraulique et biomasse). Il dispose actuellement d’une capacité installée de 501 mégawatts répartie essentiellement au Brésil (85,8%) et en France (9,3%) mais il est présent aussi en Guyane française, au Royaume-Uni, en Grèce et au Portugal. Depuis août 2016, le groupe a choisi également de se diversifier dans la construction, la gestion et la maintenance d’installations pour compte de tiers en rachetant la filiale, Martifer Solar, tombée en déshérence s sous le contrôle de son ancienne actionnaire. Tout le travail d’intégration depuis un an consiste à relancer la dynamique commerciale de cette nouvelle société. Le problème est que cela prend un certain temps à se matérialiser en chiffre d’affaires et que pour l’instant la société continue de perdre de l’argent. Raison pour laquelle les comptes semestriels de Voltalia ont basculé en territoire négatif avec une perte nette de 6,8 millions (contre un profit de 3 millions un an auparavant) à partir d’un chiffre d’affaires pourtant en forte croissance de 74,7% à 78,1 millions qui traduit la montée en puissance de la production d’électricité sur les installations détenues en propre. Cette dynamique s’est confirmée au troisième trimestre avec une hausse de 50,8% des revenus à 50,5 millions et de 59% en cumulé à fin septembre.

Grâce à un effet saisonnalité, le second semestre s’annonce meilleur et profitera également de l’accélération des mises en exploitation de nouveaux sites de production. Cela devrait se traduire par une forte hausse du chiffre d’affaires à 173 millions (contre 127 millions l’an dernier) et de l’excédent brut d’exploitation à 64 millions (contre 50 millions). Le résultat net est attendu à l’équilibre grâce à la résorption des pertes de la nouvelle filiale Martifer Solar. C’est à partir de 2018 que la croissance des profits va vraiment accélérer avec la montée en puissance des capacités installées. L’ambition à l’horizon 2019 reste de gérer 3 milliards de gigawatts dont 1 milliard pour compte propre et 2 milliards pour compte de tiers par le biais de la filiale Martifer Solar. Cela devrait se traduire par un chiffre d’affaires de 386 milliards, un excédent brut d’exploitation de 165 millions et un résultat net de 38,1 millions. Dans l’intervalle (2018), le bénéfice net pourrait atteindre 19 millions.

Ces hypothèses sont valorisées à 28,1 et 14,1 fois. Des ratios attractifs au regard des perspectives de croissance des profits. Il s’agit d’un véritable pari sur un secteur en pleine concentration puisque des acteurs comme Direct Energie ou Total commencent à racheter des producteurs d’énergies renouvelables. Alors si Voltalia est peu présent en France, la société ne devrait pas rester à l’écart du mouvement plus global. Encore faut-il que la famille Mulliez accepte d’ouvrir le capital de cette très belle société.

Notre conseil : achetez Voltalia à 10,35 euros (code : VLTSA) pour viser un objectif de cours de 14 euros.

 

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