S'abonner

Se connecter

Un tracker pour jouer un rattrapage du secteur bancaire européen

Le secteur bancaire est bien parti pour être le grand perdant de cette année boursière 2018 alors qu’il semblait le plus prometteur. La principale raison de sa contreperformance réside sans…

BNP Paribas pixabay.com
BNP Paribas pixabay.com

Le secteur bancaire est bien parti pour être le grand perdant de cette année boursière 2018 alors qu’il semblait le plus prometteur. La principale raison de sa contreperformance réside sans doute dans la politique monétaire encore trop accommodante de la banque centrale européenne, très en retard dans son processus de remontée des taux par rapport à la Réserve Fédérale américaine. La persistance de taux bas a en effet continué de comprimer les marges des activités de détail des banques, tandis que elles activités de marché, devenues plus marginales ont évolué dans un environnement moyennement favorable. Raison pour laquelle les résultats n’ont pas toujours été à la hauteur des attentes des investisseurs cette année.

Le risque politique a pu aussi jouer en défaveur du secteur bancaire. Notamment la situation très instable en Italie, où l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement populiste a pu laisser craindre une sortie du pays de la zone euro et une remise en cause de fait de cette dernière. Le pire n’est cependant pas certain et tout porte à croire que le budget 2019, actuellement très discuté en Italie, respectera les critères de Bruxelles, même s’il ne sera pas aussi rigoureux qu’on aurait pu l’espérer. Enfin, la perspective d’une fin de cycle a pu aussi refroidir les investisseurs qui redoutent une dégradation des perspectives de croissance en zone euro et une détérioration de la solvabilité de certains acteurs. Là aussi, les risques ont peut-être été surestimés même s’il est indéniable que le pic du cycle a été atteint. La zone euro ne devrait pas pour autant retomber en récession et aucun indicateur ne va pour le moment dans cette direction.

Une fois de plus, les espoirs se reportent sur le prochain exercice, mais avec une probabilité forte pour que la BCE modifie sa politique et procède à sa première remontée des taux directeurs depuis plus de 10 ans. Ce scénario apporterait une bouffée d’oxygène aux marges des activités de détail. Mais les banques n’ont pas attendu un tel cadeau pour revoir en profondeur le modèle économique. La plupart se sont lancées dans un gros travail de digitalisation qui commence déjà à porter ses fruits sur la structure de coûts. Les profits devraient donc continuer de progresser et ils sont aujourd’hui très peu valorisés au regard des multiples de capitalisation qui oscillent autour de 8 fois. De nombreuses banques décotent en outre assez nettement par rapport à leurs fonds propres, ce qui n’est plus justifié au regard du renforcement de leur bilan.

Il est donc intéressant de jouer un rattrapage boursier du secteur bancaire en Europe avec un tracker comme le Lyxor Euro Stoxx Banks qui a pour but de répliquer fidèlement (sans effet de levier à la hausse ou à la baisse) un indice composé des principales valeurs bancaires de la zone euro. Ce produit ne comporte pas de maturité et supporte des frais de gestion limités à 0,30% par an.

Notre conseil : achetez le tracker Lyxor Euro Stoxx Banks (codes : FR0011645647 et BNKE). Prix du Tracker : 92,3 euros.

Conseils sur banques

Tous les conseils
BNP Paribas pixabay.com

Misez sur retour en grâce des banques européennes avec un call turbo

Lourdement pénalisées l'an dernier par le ralentissement de la conjoncture mondiale et par la politique accommodante de la Banque Centrale Européenne, les établissements de crédit pourraient prendre leur revanche cette année en Bourse. Le mouvement sera joué avec un call turbo.

Dollar Pixabay.com

Misez sur un reflux du dollar avec un Turbo

Le mouvement d’appréciation du dollar qui a suivi l’élection de Donald Trump toucherait-il à sa fin ? Voilà en tout cas plusieurs mois que la parité n’a pas évolué face à...

Dividendes Pixabay.com

Misez sur les valeurs de rendement avec un tracker

Pour le moment, la correction des marchés financiers intervenue au dernier trimestre 2018 s’explique principalement par la montée des risques politiques. De leur côté, les fondamentaux économiques n’ont pas trop...

// ADS SECTION