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Gecina, la résilience et l’attrait du centre d’affaires de Paris

Le charme de Paris ne semble plus opérer. Grâce à ses bureaux situés dans le centre des affaires de la Capitale, la foncière a pourtant passé la première moitié de l’exercice sans trop d’encombres, avec un taux de recouvrement des loyers de 95%. Mais les marchés n’en ont cure, focalisés qu’ils sont sur les risques d’impayés et l’avenir des bureaux.

Affine pixabay.com
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En dépit de résultats semestriels de bonne qualité, qui ont démontré sa capacité de résilience à la crise sanitaire, Gecina est toujours malmené en Bourse. Depuis le rebond de la mi-mars qui a pris fin quinze jours plus tard, le titre de la foncière de bureaux plafonne. Les résultats semestriels n’ont pas changé la donne. Les marchés s’inquiètent toujours des risques d’impayés et se posent des questions sur l’avenir des bureaux.

Certes, l’émergence du télétravail, et les conséquences économiques de la crise du Covid-19 vont amener les entreprises à revoir leur stratégie en la matière. L’idée aujourd’hui est de réduire le nombre de mètres carrés pour alléger un poste de coûts important. La vacance va logiquement croître. Mais tous les territoires ne seront pas touchés de la même façon. Les zones industrielles situées en banlieue rencontreront des difficultés en raison d’une forme de désaffection des salariés, qui souhaiteront privilégier le télétravail, au moins quelques jours dans la semaine. Les bureaux situés en centre-ville seront en revanche toujours recherchés. Et notamment ceux situés dans le cœur de Paris. Les plus beaux emplacements exercent un attrait sur les meilleurs profils de collaborateurs incitant les entreprises à y installer leurs sièges sociaux. De plus, cette partie de la Capitale ne souffre pas d’une sur-offre. Or Gecina possède l’essentiel de ses actifs dans le quartier central des affaires parisien et à la Défense. Un positionnement qui explique que 95% des loyers de bureaux et résidentiel du premier semestre avaient déjà été encaissés au 30 juin.

Des gisements de croissance importants

Le montant des loyers s’est ainsi élevé au cours des six premiers mois de l’année à 336,1 millions d’euros, en hausse de 2,9% à périmètre constant (et de 3,6% pour les seuls bureaux), et de 1,7% sur une base courante. Le taux d’occupation sur le portefeuille de bureaux s’établissait au 30 juin à 93,2%, en recul de 120 points de base sur un an en raison essentiellement de la rotation du portefeuille (livraisons d’immeubles partiellement vacants et cessions d’immeubles intégralement occupés). Le résultat récurrent net part du groupe a atteint 215,9 millions en léger repli de 1,3%. Confortée par ces performances, la foncière a redonnée une guidance pour l’ensemble de l’exercice alors qu’elle avait décidé d’y renoncer au plus fort de la crise sanitaire. Elle table désormais sur un résultat récurrent net par action compris entre 5,55 euros (dans le cas d’un scénario dégradé) et 5,70 euros (proche de l’hypothèse initiale). De manière prudente, le consensus de son côté prévoit un bénéfice net récurrent par action de 5,65 euros cette année et de 5,74 euros l’an prochain. Ces prévisions sont valorisées au cours actuel respectivement 20 et 19,6 fois. Des niveaux raisonnables, mais Gecina possède des gisements de croissance : un pipeline de projets engagés ou pouvant l’être à court terme de 2,9 milliards d’euros représentant un volume de loyers potentiels de 161 millions. Sans compter les projets de développement de sa filiale résidentielle qui vient de signer un partenariat avec Nexity pour la construction de 4.000 logements. Enfin, le rendement prévisionnel ressort à 4,7% sur la base d’un dividende au titre de 2020 de 5,30 euros par action, un dividende qui au regard de la performance des six premiers mois de l’année apparaît crédible et pérenne.

Notre conseil : Gecina possède de beaux atouts. Achetez à 110 euros pour viser un premier objectif de 135 euros. Code ISIN : FR0010040865.

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Au moment où la crise sanitaire rebat les cartes dans tous les secteurs, cet acteur majeur de l’immobilier de bureaux et résidentiel en France peut compter sur son bilan très solide et un patrimoine de premier ordre pour amortir les inévitables turbulences sur les loyers.

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Un call turbo pour miser avec du levier sur un rebond de Gecina

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Gecina, une foncière au profil défensif

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